Les pop corns

L’espace pop corn
Le Big Bang est un modèle cosmologique utilisé par les scientifiques pour décrire l’origine et l’évolution de l’Univers comme issue d’une dilatation rapide. Par extension, il est également associé à cette époque dense et chaude qu’a connue l’Univers il y a 14 milliards d’années, sans que cela ne préjuge l’existence d’un « instant initial » ou d’un commencement à son histoire. Supposons que l’Univers soit composé de grains de maïs. A un certain moment du Big Bang, comme sous l’effet de la chaleur, certains grains ont explosé pour former des popcorns soufflés. Par analogie, l’Univers serait formé d’un mélange de grains compacts jaunes (CORN) et de grains expansés blancs (POP). Avec le temps, la croissance des POP augmente exponentiellement dans l’Univers. On y trouve des amas de CORN, qui n’ont pas éclos, poussés par la croissance des POP. Poursuivons en imaginant que les grains initiaux (CORN) sont dans un état stable et qu’en leur sein infiniment petit sont figés le temps, le volume et l’énergie. C’est lors de leur expansion (sous forme de POP) qu’ils auraient généré un espace-temps ainsi qu’une quantité importante de chaleur provenant possiblement de la formule E=mc2 (définissant que l’énergie provient de la perte de masse). Cette vision ne permettrait-elle pas d’illustrer la croissance de l’Univers dans toutes les directions et cela à partir du néant ? Les CORN n’ayant pas d’espace-temps, c’est seulement lors de leur transmutation en POP que l’Univers spatiotemporel dans lequel nous vivons se serait donc créé.

Voyage au centre de la Terre
Imaginons à présent que nous pouvons traverser la Terre. Bien entendu, il n’est pas possible à notre échelle de le faire car les forces électromagnétiques des atomes qui nous composent nous empêchent de pénétrer dans le sol. Cependant, projetons-nous à des dimensions subatomiques avec une montre en poche. Au fur et à mesure que nous descendrions, la compression gravitationnelle augmenterait. Dans cette représentation de pensée, il y aurait un accroissement de CORN et une raréfaction des POP. Chaque fois que nous traverserions un CORN, notre montre s’arrêterait, et redémarrerait soudainement au contact d’un POP. Dans les faits, un tel rayon tel que représenté dans le schéma ci-dessous ne pourrait pas traverser un CORN, sinon il s’arrêterait. Mais peut-être les contournerait-il comme si c’était des billes ou une forme de viscosité temporelle. Cette viscosité serait proportionnelle à la compression gravitationnelle. Intuitivement, comme le rayon de lumière qui ralentit selon la densité du verre qu’il traverse dans une lentille, ce rayon imaginaire serait freiné par le nombre de grains CORN – qu’il ne peut pas traverser – sur son chemin.

La constance C
La représentation picturale que l’on voit ci-dessous – avec la courbure de l’espace-temps par les astres selon Einstein – devrait logiquement aussi s’appliquer au sein de la Terre. A fortiori, un trou noir ne serait-il pas une formidable quantité de CORN avec une très forte viscosité qui donnerait l’illusion d’un quasi-arrêt temporel ? Point de trou blanc, mais simplement une hétérogénéité temporelle dans l’Univers. Cette hypothèse parait moins utopiste, et bien plus plausible. On a vu que l’énergie et la masse sont corrélées dans la formule d’Einstein «E=mc2 », mais on notera aussi ici que c’est dans la constance « c » de la vitesse de la lumière qu’apparaissent les notions d’espace et de temps [m/s]. Ne serait-ce pas à ce moment-là que se crée l’espace-temps ? Par prolongement aussi, n’existe-t-il pas un champ temporel hétérogène provoqué par les variations de densité gravitationnelle des POP et des CORN ?

Par coïncidence, on retrouve dans la Théorie de Cordes, un cadre théorique dans lequel les particules ponctuelles de la physique des particules sont représentées par des objets unidimensionnels appelés cordes, celles-ci pouvant être fermées ou ouvertes. Une corde fermée est une corde n’ayant aucune extrémité. Elle a donc, comme équivalent topologique, un cercle. Une corde ouverte, en revanche, possède deux extrémités et son équivalent topologique est un segment de droite. Ne pourrait-on pas alors imaginer qu’un CORN est une corde fermée qui contiendrait une formidable énergie potentielle et stable, tandis qu’un POP en serait la même expression mais avec une corde qui s’est rompue et qui relâcherait l’énergie en son sein sous forme cinétique, ainsi que l’espace-temps ?
