Sélectionner une page

Jiminy Cricket

La coloration des émotions

Nous sommes soumis en permanence à un bombardement incessant d’informations provenant de notre environnement. Elles peuvent provenir de nos sens (sensations) ou des relations extraordinairement complexes que nous entretenons avec nos semblables (conversations) en passant par de multiples autres formes. Toutes ces perceptions pourraient être composées de deux parties : la première dans une réalité quantifiable et immuable, la seconde dans un ressenti mouvant au gré de nos expériences passées. Si le référentiel de la première est universellement figé entre les observateurs, celui du second change en fonction de leur histoire. Les émotions agréables ou désagréables par exemple pourraient donner une « coloration » à ces perceptions. On pourrait tout à fait utiliser la notation des nombres complexes pour dire que les informations perçues ont une composante réelle et imaginaire ; notation qui, au demeurant, peut également s’appliquer au corps et à l’esprit.

La preuve par l’âme

Et si l’être humain était une forme d’objet quantique défini par ces mêmes deux composantes, réelle et imaginaire ? Il semblerait qu’un objet inerte (comme un rocher ou une tasse) n’ait de composante réelle que via le point de vue d’un observateur quantique. Mais alors, que serait un être sans partie réelle ? Une information pure, une âme ? Si c’est effectivement le cas, on pourrait penser que la partie réelle ne trouve son existence que dans l’espace-temps (POP) et que la partie imaginaire est intemporelle (CORN). Cela pourrait expliquer pourquoi l’on considère que les informations ou l’âme sont éternelles. L’intrication entre deux particules quantiques ou l’intuition – cette forme de connaissance immédiate qui ne recourt pas au raisonnement – ne sont-elles pas des phénomènes instantanés indépendant de l’espace-temps ?